Dans cet article d’actualité poignant, Magali Reghezza-Zitt nous invite à une réflexion urgente et nécessaire sur l’état alarmant de notre planète. « Le monde brûle : apprenons du passé », est plus qu’un simple titre, c’est un cri d’alerte qui souligne l’importance cruciale de tirer des leçons de nos erreurs historiques pour éviter une catastrophe écologique imminente. Les questions environnementales sont un défi majeur de notre époque et, selon Reghezza-Zitt, la clé pour y faire face réside dans notre capacité à comprendre et à apprendre des erreurs du passé. À travers cet article, elle nous interpelle et nous pousse à agir, en mettant en lumière les conséquences dévastatrices de l’inaction sur le climat.
Le passé, un trésor de leçons pour lutter contre le réchauffement climatique
Face à la montée du thermomètre atteignant près de 40 °C, je ne peux m’empêcher de penser à mes aînés. Ceux qui ont enduré l’hiver rigoureux de 1954 et la sécheresse historique de 1976. Pourtant, sur toute leur existence, ils ont connu moins de canicules que ce que vivront les nouveau-nés d’aujourd’hui avant leur majorité. Ce sont ces mêmes aînés qui ont survécu aux horreurs de la guerre, aux privations, aux bombardements. Pour l’un d’eux, il a même survécu au Stalag – un camp de prisonniers en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont connu la douleur infligée par la milice et la Gestapo, l’humiliation des étoiles jaunes et la terreur des rafles.
La jeunesse interroge le silence des aînés
Je me souviens, encore enfant, les avoir questionnés sur leur silence face au nazisme et à l’antisémitisme. Pourquoi n’ont-ils rien fait, alors qu’ils savaient ? Je n’ai pas réalisé à l’époque combien mes questions étaient injustes, ne voyant que leurs regards emplis de tristesse.
Comprendre les erreurs du passé pour éviter celles du futur
Il m’a fallu du temps pour comprendre que l’inhumanité du XXe siècle n’est pas survenue du jour au lendemain. La peste brune a contaminé l’Europe suite à une série d’abandons, de lâchetés et de compromis, de médiocrité et de banalisation de l’inacceptable.