Dans un monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux, la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) est devenue une nécessité pour de nombreux gouvernements. Cependant, en cette année 2023, le gouvernement semble marquer une pause, ralentissant son élan dans le déploiement de ces zones. Cet article se propose d’examiner les raisons de ce freinage, les implications pour la qualité de l’air et le climat, ainsi que les réactions diverses face à cette décision gouvernementale.
Les zones à faibles émissions: une approche plus flexible?
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) font l’objet de beaucoup de discussions. Au cœur de ces discussions, une question cruciale se pose: le gouvernement est-il en train de renoncer progressivement à ces zones? Suite à un deuxième comité ministériel axé sur les ZFE, un sujet très sensible, Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, a subtilement fait allusion à un assouplissement des restrictions de circulation dans certaines régions françaises le lundi 10 juillet. Actuellement, on compte onze métropoles dotées d’une ZFE (Paris, Aix-Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Etienne) conformément à la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019. Cela signifie qu’elles ont délimité une zone où la circulation des véhicules les plus polluants (classés de 0 à 5 selon les vignettes Crit’Air) est restreinte pour améliorer la qualité de l’air.
Une réalité variable d’une métropole à l’autre
Mais toutes ces métropoles ne font pas face à la même réalité, selon Christophe Béchu. Certaines dépassent le seuil réglementaire français de pollution, tandis que d’autres non : la limite d’exposition annuelle au dioxyde d’azote ne doit pas excéder 40 microgrammes par mètre cube d’air (μg /m3).
Une nouvelle classification des zones
C’est pourquoi, le ministère de la Transition écologique envisage désormais de différencier les zones avec une pollution très élevée de celles qui viennent de