Dans cet article, l’auteur et lauréat du prix Goncourt, Alexis Jenni, nous présente une analyse poignante et critique de la situation actuelle de nos forêts mondiales. Alors que des milliers d’hectares de forêts continuent de partir en fumée chaque jour, les décisions prises à Bruxelles semblent toujours insuffisantes pour inverser cette tendance dévastatrice. Malgré les alarmes climatiques et les appels à l’action urgente, la politique environnementale européenne semble être en décalage avec la gravité de la situation. Jenni nous emmène dans un voyage édifiant à travers les réalités de la déforestation et les obstacles politiques qui empêchent une action efficace et décisive. A travers son analyse, il nous invite à réfléchir sur ce décalage entre la crise environnementale que nous vivons et la réponse que nous y apportons.
1. Le cri d’alarme d’Alexis Jenni
Le célèbre écrivain et lauréat du Prix Goncourt, Alexis Jenni, a lancé un cri d’alarme sur la situation des forêts du monde. Selon lui, la maison brûle, et ce n’est plus possible de détourner le regard. La phrase « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs » est devenue un consensus mondial, attribuée à un homme qui avait réussi à attirer l’attention du monde sur cette question il y a vingt et un ans. Cependant, après ces années, la situation ne s’est pas améliorée, la maison continue de brûler.
2. Les conséquences mondiales des incendies de forêt
La fumée est devenue omniprésente, rendant difficile de regarder ailleurs. La ville de Montréal est engloutie par un brouillard orange, rappelant la vision dystopique de Blade Runner 2049 par Denis Villeneuve. Les habitants ont du mal à respirer, et ce phénomène s’étend à New York, Toronto et au reste du nord du continent. Les immenses incendies qui dévastent les forêts du Québec sont à l’origine de cette situation. Même en Bretagne, des ciels voilés sont observés, causés par de fines particules de cendres qui se propagent dans la haute atmosphère et recouvrent progressivement toute la Terre.
3. L’indifférence de Bruxelles
Malgré l’ampleur de cette catastrophe environnementale, l’Europe reste indifférente. Alors que le Parlement européen s’apprête à voter la loi sur la restauration de la nature le 12 juillet, la réaction de Bruxelles semble toujours freiner. Alexis Jenni estime que l’heure n’est plus à l’inaction. Il est essentiel de prendre des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau et restaurer notre nature.