17 rue du 11 novembre, 33000 Bordeaux
+33(0) 800 134 426
ETES VOUS ÉCOLOGIQUE ? (15 questions)

Qu’est-ce qu’un bioagresseur et comment le reconnaître ?

Qu’est-ce qu’un bioagresseur et comment le reconnaître ?
cecile du blog bede asso

Cecile – Rédactrice pour le blog

Voila 3 années que j’ai décidé de mettre mon énergie pour la protection de la planète. J’ai rejoins l’équipe de bede-asso.org afin de partager des conseils et astuces sur divers sujets de société. N’hésitez pas à me laisser des commentaires ou à m’adresser un mail afin d’échanger ensemble. 

 
Sommaire de l'article

Un bioagresseur est un organisme vivant, qu’il s’agisse d’insectes, de champignons, de bactéries ou de virus, qui menace la santé des plantes, des animaux ou des écosystèmes. Reconnaître un bioagresseur est essentiel pour prendre les mesures adéquates et prévenir les dommages qu’il peut causer. Voyons donc comment identifier ces organismes nuisibles pour mieux les combattre et protéger la biodiversité.

Définition d’un bioagresseur

découvrez ce qu'est un bioagresseur et comment le reconnaître dans cet article instructif.

Un bioagresseur est un organisme vivant pouvant causer des dommages aux cultures, aux forêts ou aux prairies. Il peut inclure diverses catégories d’organismes telles que les insectes nuisibles, les maladies (champignons, bactéries, virus) et les mauvaises herbes. Ces organismes peuvent affecter la croissance des plantes, provoquer des maladies et, dans certains cas, conduire à des pertes de rendement significatives.

Pour mieux les reconnaître, il est essentiel de savoir identifier les signes et les symptômes qu’ils provoquent sur les plantes. Voici quelques indications pour identifier les différents types de bioagresseurs :

  • Insectes nuisibles : Présence de trous ou de morsures sur les feuilles, la déformation des plantes, la présence d’excréments ou de nids.
  • Maladies : Apparition de taches sur les feuilles, flétrissement, pourrissement des racines, présence de moisissure.
  • Mauvaises herbes : Plantes non désirées qui poussent parmi les cultures, rivalisant pour les ressources comme l’eau, la lumière et les nutriments.

Il est crucial d’apprendre à reconnaître ces signes tôt pour intervenir de manière efficace. Viser des pratiques respectueuses de l’environnement peut aider à limiter les dégâts tout en préservant la biodiversité.

Caractéristiques des bioagresseurs

Un bioagresseur est tout organisme vivant qui cause des perturbations, des dégâts ou des maladies à des plantes cultivées ou à des animaux d’élevage. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les bioagresseurs ne se limitent pas aux insectes nuisibles; ils incluent également les champignons, les bactéries, les virus, les nématodes, et même certains animaux comme les rongeurs ou les oiseaux.

Généralement, on distingue trois grandes catégories de bioagresseurs :

  • Insectes et autres arthropodes : Ils se nourrissent de différentes parties de la plante ou transmettent des maladies. Exemples : pucerons, chenilles, acariens.
  • Agents pathogènes : Ils provoquent des maladies chez les plantes. Exemples : champignons, bactéries, virus.
  • Animaux : Ils causent des dommages directs en se nourrissant des plantes ou des graines. Exemples : rongeurs, oiseaux.

Pour reconnaître un bioagresseur, plusieurs caractéristiques peuvent être observées :

  • Présence de trous ou de morsures sur les feuilles.
  • Apparition de taches ou de décolorations sur les plantes.
  • Les plantes peuvent présenter des déformations comme des feuilles enroulées.
  • Les dépôts de miellat ou de moisissures, signes d’activité d’insectes comme les pucerons.
  • Présence de galeries ou de traces de rongement sur les plantes ou les fruits.

Impact sur les cultures

Un bioagresseur est tout organisme vivant qui cause des dommages aux plantes cultivées, aux forêts ou aux produits stockés. Ces organismes peuvent être des insectes, des champignons, des bactéries, des virus ou des nématodes. Ils attaquent les plantes en se nourrissant de leurs tissus ou en leur inoculant des maladies, ce qui affecte leur croissance, leur rendement et leur qualité.

Pour reconnaître un bioagresseur, il est essentiel d’être attentif à certains signes. Par exemple, la présence de trous ou de galeries dans les feuilles, les tiges ou les racines peut indiquer une attaque d’insectes. La décoloration, les taches, les moisissures ou les déformations des plantes sont souvent des indices d’infections fongiques, bactériennes ou virales.

Les bioagresseurs ont un impact considérable sur les cultures agricoles. Ils peuvent réduire de manière significative les rendements et la qualité des produits récoltés, entraînant des pertes économiques importantes pour les agriculteurs. Les dégâts causés par ces organismes peuvent également augmenter les coûts de production, notamment en termes de traitements phytosanitaires et de main-d’œuvre pour identifier et gérer les infestations.

  • Insectes : pucerons, chenilles, coléoptères
  • Champignons : mildious, rouilles, oïdiums
  • Bactéries : taches bactériennes, flétrissements
  • Virus : mosaïques, jaunissement
  • Nématodes : nématodes à galles, nématodes libres

La lutte contre les bioagresseurs peut se faire par différents moyens, allant des méthodes biologiques et écologiques aux traitements chimiques, tout en privilégiant des pratiques respectueuses de l’ environnement pour préserver la biodiversité.

Moyens de lutte

Un bioagresseur est un organisme vivant qui provoque des dégâts sur les cultures ou les élevages en affectant leur santé ou leur productivité. Ces organismes peuvent être des insectes, des acariens, des champignons, des bactéries, des virus, voire des animaux plus gros tels que les rongeurs ou les oiseaux. Les bioagresseurs sont souvent spécifiques à certaines plantes ou animaux, et leur identification est essentielle pour mettre en place des moyens de lutte appropriés.

Lorsqu’il est question de lutte contre les bioagresseurs, plusieurs moyens peuvent être envisagés. Voici quelques méthodes couramment utilisées :

  • Biocontrôle : Utilisation d’organismes vivants comme les prédateurs naturels des bioagresseurs, par exemple les coccinelles contre les pucerons.
  • Méthodes culturales : Rotation des cultures, choix de variétés résistantes ou tolérantes, et bonne gestion de l’irrigation et de la fertilisation.
  • Produits de biocontrôle : Utilisation de produits organiques et biologiques comme les nématodes pour lutter contre les insectes du sol.
  • Barrières physiques : Utilisation de filets ou de couvertures pour protéger les plantes contre les insectes et les oiseaux.
  • Pièges : Installation de pièges phéromonaux ou lumineux pour attirer et capturer les insectes nuisibles.
  • Traitements chimiques : Utilisation de pesticides en dernier recours, en privilégiant les produits à faible impact environnemental.

En combinant ces différentes méthodes, il est possible de gérer efficacement les bioagresseurs tout en minimisant l’impact sur l’environnement et en préservant la biodiversité. La clé réside dans une approche intégrée et respectueuse de notre écosystème.

Identification des bioagresseurs

Un bioagresseur est un organisme vivant ayant un impact négatif sur la production agricole ou sur la santé des écosystèmes. Parmi les bioagresseurs, on compte des insectes ravageurs, des maladies pathogènes et des mauvaises herbes. La présence de ces bioagresseurs peut affecter sérieusement la production, entraînant des pertes significatives pour les cultures et l’élevage.

Connaître les différents types de bioagresseurs est crucial pour mettre en place des stratégies de lutte efficace. Voici quelques points pour vous aider à identifier les principaux bioagresseurs :

  • Insectes ravageurs : Parmi eux, on trouve les pucerons, mites, charançons et chenilles. Ces insectes se nourrissent des plantes, affaiblissant ainsi leur croissance et leur production.
  • Maladies pathogènes : Elles sont souvent causées par des champignons, bactéries et virus. Des exemples courants incluent l’oïdium, la rouille et le mildiou, qui se manifestent par des taches, des déformations et des pourritures.
  • Mauvaises herbes : Ces plantes indésirables, comme le chardon ou le liseron, entrent en concurrence avec les cultures pour les ressources essentielles telles que l’eau, la lumière et les nutriments.

Pour une identification précise, observez attentivement les symptômes sur vos plantes. Notez les changements de couleur, de texture et de forme des feuilles, des tiges et des fruits. Utilisez également des outils comme les loupes ou les applications de reconnaissance pour plantes afin de mieux identifier les intrus.

La reconnaissance rapide et précise des bioagresseurs est la première étape vers une gestion écologique et durable de ces menaces. Adoptez des pratiques respectueuses de l’environnement pour protéger vos cultures et soutenir la biodiversité.

Symptômes sur les plantes

Un bioagresseur est un organisme vivant qui cause des dégâts aux cultures, aux plantes ornementales ou aux plantes sauvages. Ces organismes incluent des insectes, des champignons, des bactéries et des virus, qui peuvent tous avoir un impact significatif. Reconnaître ces nuisibles est essentiel pour protéger vos plantations et assurer la santé des écosystèmes environnants.

La première étape pour identifier un bioagresseur est de bien observer les plantes. Les signes visibles peuvent souvent indiquer quel type de bioagresseur est présent.

Voici quelques symptômes observables sur les plantes :

  • Feuilles jaunies ou flétries
  • Présence de trous ou de galeries dans les tiges et les feuilles
  • Boursouflures ou taches sur les feuilles et les fruits
  • Croissance ralentie ou anormalement développée
  • Moisissures ou mildiou visibles

Ces symptômes peuvent être causés par différents bioagresseurs :

  • Insectes : Les pucerons, les cochenilles et les chenilles sont souvent responsables de trous et de déformations des feuilles.
  • Champignons : Le mildiou et l’oidium provoquent des taches poudreuses ou des moisissures sur les feuilles.
  • Bactéries : Les bactéries peuvent causer des taches noires ou molles sur les feuilles et les fruits.
  • Virus : Les virus peuvent entraîner des motifs de décoloration ou des malformations des feuilles et des tiges.

En examinant attentivement les plantes et en notant les symptômes, vous serez mieux équipé pour identifier les nuisibles spécifiques et prendre les mesures nécessaires pour les contrôler.

Méthodes d’observation

Les bioagresseurs sont des organismes vivants qui nuisent aux cultures, aux animaux ou aux humains. Ils englobent divers groupes comme les insectes, les maladies, et les mauvaises herbes. Comprendre comment reconnaître ces bioagresseurs est crucial pour la gestion et la protection des environnements naturels et agricoles.

Reconnaître un bioagresseur nécessite une bonne connaissance de la faune et de la flore locale. Différents signes peuvent aider, tels que des dommages visibles sur les plantes, la présence de déjections ou de mues, et les comportements anormaux des animaux.

  • Insectes : Recherchez des trous dans les feuilles, des nids ou des toiles d’insectes. Les insectes ravageurs comme les pucerons, les cochenilles et les criquets peuvent être identifiés par leur apparence et les dégâts caractéristiques qu’ils provoquent.
  • Maladies : Les maladies végétales se manifestent souvent par des taches, des décolorations ou des moisissures. Les infections fongiques, bactériennes et virales peuvent être distinguées par des symptômes spécifiques.
  • Mauvaises herbes : Identifiez les plantes indésirables dans vos cultures. Elles peuvent nuire aux plantes cultivées en compétition pour la lumière, l’eau et les nutriments.

Utilisez plusieurs techniques pour observer et identifier les bioagresseurs :

  • Observation visuelle : Inspectez régulièrement vos cultures et vos animaux, en prenant soin d’examiner les parties des plantes généralement cachées.
  • Pièges et leurres : Utilisez des pièges à phéromones ou des pièges collants pour capturer les insectes et faciliter leur identification.
  • Échantillonnage : Prélevez des échantillons de sol, de feuilles ou de bois pour analyse en laboratoire.
  • Surveillance technologique : Utilisez des capteurs et des applications de suivi pour détecter les anomalies dans l’environnement, comme des changements de température ou d’humidité.

Une identification précise est essentielle pour mettre en place des mesures de lutte adaptées et durables. L’observation constante permet non seulement de gérer les populations de bioagresseurs mais aussi de minimiser les impacts négatifs sur l’écosystème.

Analyse en laboratoire

Un bioagresseur est un organisme vivant qui, par son activité, nuit aux cultures et à l’environnement. Il peut s’agir d’insectes, d’acariens, de nématodes, de pathogènes tels que les champignons, bactéries, virus ou encore de mauvaises herbes. Reconnaître ces bioagresseurs est essentiel pour mettre en place des méthodes de lutte adaptées et durables.

La première étape pour identifier un bioagresseur est l’observation directe des signes de son activité. Ceux-ci peuvent inclure des trous dans les feuilles, des déformations des plantes, des jaunissements, des moisissures ou encore des galeries dans le bois. Il est également utile de se munir de guides d’identification spécifiques à votre région ou à votre type de culture.

Voici quelques signes courants de bioagresseurs :

  • Insectes : Présence d’œufs, de larves ou d’adultes, perforations dans les feuilles, crottes visibles.
  • Champignons : Taches ou moisissures sur les feuilles, flétrissures, pourritures.
  • Bactéries : Chancre, flétrissement, taches graisseuses.
  • Nématodes : Nodules sur les racines, plantes rabougries.
  • Mauvaises herbes : Plantes non souhaitées dans les cultures, compétition avec les plantes cultivées pour l’eau et les nutriments.

Parfois, l’identification visuelle n’est pas suffisante, surtout pour les pathogènes microscopiques. Dans ce cas, une analyse en laboratoire peut s’avérer nécessaire. Les échantillons de plantes affectées sont envoyés à des laboratoires où des tests biologiques et moléculaires permettent d’identifier précisément le bioagresseur en cause.

La connaissance précise de ces bioagresseurs permet ensuite d’opter pour des méthodes de lutte biologiques, mécaniques ou chimiques, tout en minimisant l’impact sur l’environnement et en respectant les pratiques d’une agriculture durable.

Prévention des bioagresseurs

Un bioagresseur est un organisme vivant qui cause des dommages aux cultures, aux élevages ou à l’environnement. Les bioagresseurs incluent des insectes, des champignons, des virus, des bactéries et même des mauvaises herbes. Leur présence peut entraîner des pertes économiques significatives et affecter la biodiversité locale.

Pour reconnaître un bioagresseur, il est important d’observer régulièrement les plantes et les animaux sous votre garde. Les signes indicateurs comprennent :

  • Présence de trous ou de taches sur les feuilles.
  • Décoloration ou jaunissement des plantes.
  • Présence de toiles, de nids ou de cavités dans les tiges et les feuilles.
  • Comportements anormaux chez les animaux.

L’utilisation de pièges à insectes et de pièges à phéromones peut également aider à identifier la présence de bioagresseurs spécifiques.

La prévention des bioagresseurs repose sur des pratiques de gestion écologique et durable. Voici quelques méthodes efficaces :

  • Favoriser la biodiversité en plantant des espèces variées, ce qui rend les écosystèmes plus résilients.
  • Utiliser des techniques culturales comme la rotation des cultures et la culture associée.
  • Installer des bandes fleuries et des haies pour attirer les prédateurs naturels des bioagresseurs.
  • Recourir aux traitements biocompatibles, comme les insecticides naturels ou les traitements à base de plantes.
  • Introduire des organismes antagonistes pour contrôler les populations de bioagresseurs.

Une surveillance constante et une connaissance approfondie des bioagresseurs permettent d’agir rapidement et de façon ciblée, minimisant ainsi l’impact sur les cultures et l’environnement.

Pratiques culturales adaptées

Un bioagresseur est tout organisme vivant qui nuit aux cultures, telles que les plantes, les animaux d’élevage ou même les produits stockés. Ces organismes incluent les insectes nuisibles, les champignons pathogènes, les bactéries, les virus et les mauvaises herbes. Identifier un bioagresseur est essentiel pour protéger les cultures et minimiser les pertes économiques et environnementales.

Plusieurs signes permettent de reconnaître un bioagresseur :

  • Présence de traces ou galeries sur les plantes.
  • Décoloration, flétrissement ou taches anormales sur les feuilles.
  • Apparence de champignons ou de moisissures.
  • Retrouver des insectes ou leurs larves sur les cultures.
  • Observation de symptômes de maladie chez les animaux d’élevage.

La prévention des bioagresseurs passe avant tout par des pratiques culturales adaptées. Ces techniques agricoles visent à réduire la présence de ces nuisibles tout en respectant l’équilibre écologique.

Plusieurs stratégies peuvent être mises en place pour prévenir les bioagresseurs. Voici quelques-unes des plus efficaces :

  • Utiliser des variétés résistantes aux maladies et aux nuisibles.
  • Adopter la rotation des cultures pour éviter l’accumulation de bioagresseurs spécifiques à une plante.
  • Pratiquer la diversification des cultures pour améliorer la résilience des écosystèmes.
  • Maintenir une bonne gestion de l’eau et éviter l’excès d’humidité qui favorise les pathogènes.
  • Employer des méthodes de lutte biologique comme l’introduction de prédateurs naturels des bioagresseurs.
  • Utiliser des produits de protection des cultures respectueux de l’environnement.

En adoptant ces pratiques culturales, il est possible de limiter l’impact des bioagresseurs tout en protégeant la biodiversité et en assurant une agriculture durable.

Utilisation de méthodes alternatives

Un bioagresseur est un organisme vivant qui cause des dommages aux plantes, aux animaux d’élevage ou aux produits agricoles. Il peut s’agir de insectes, champignons, bactéries, virus ou encore de mauvaises herbes. Reconnaître un bioagresseur n’est pas toujours évident, mais certains signes peuvent aider, comme la présence de taches, de décolorations, de malformations ou encore de dépérissements sur les plantes.

Pour limiter l’impact des bioagresseurs, plusieurs mesures préventives peuvent être adoptées :

  • Choisir des variétés résistantes de plantes.
  • Maintenir une biodiversité élevée pour favoriser les ennemis naturels des bioagresseurs.
  • Adopter des pratiques culturales adaptées, telles que la rotation des cultures et l’association plantes-résistantes.
  • Utiliser des pièges pour surveiller et capturer les bioagresseurs.

Lorsque la prévention ne suffit pas, des méthodes alternatives peuvent être employées :

  • Utilisation de prédateurs naturels comme les coccinelles pour lutter contre les pucerons.
  • Application de biopesticides, des produits à base de micro-organismes ou de substances naturelles, pour cibler spécifiquement les bioagresseurs.
  • Emploi de pièges à phéromones pour attirer et capturer les insectes nuisibles.
  • Utilisation de champignons entomopathogènes pour infecter et éliminer certains insectes ravageurs.

Surveillance régulière

Les bioagresseurs sont des organismes nuisibles qui causent des dommages aux cultures, aux élevages ou aux écosystèmes naturels. Ils peuvent être des insectes, des champignons, des virus, des bactéries ou encore des mauvaises herbes. Leur reconnaissance est essentielle pour la santé de nos systèmes agricoles et naturels.

Les signes de présence d’un bioagresseur peuvent varier selon le type d’organisme :

  • Pour les insectes, vous pourriez observer des feuilles trouées, des galeries dans les tiges ou des amas de larves.
  • Les champignons se manifestent souvent par des taches, de la moisissure ou des dépôts poudreux sur les plantes.
  • Les infections virales et bactériennes peuvent provoquer des changements de couleur, des flétrissements ou des taches anormales.
  • Les mauvaises herbes sont plus faciles à repérer en raison de leur croissance rapide et de leur compétition avec les cultures pour les ressources.

Afin de prévenir les pertes dues aux bioagresseurs, il est crucial de mettre en place des mesures préventives. Voici quelques pratiques recommandées :

  • Rotation des cultures pour éviter l’installation persistante des nuisibles.
  • Utilisation de variétés résistantes aux principales maladies et ravageurs.
  • Mise en place de barrières physiques comme des filets ou des clôtures pour empêcher l’accès des nuisibles.
  • Application de méthodes biologiques telles que les insectes prédateurs ou les champignons antagonistes pour lutter contre les bioagresseurs de manière naturelle.

La gestion des bioagresseurs repose également sur une surveillance régulière pour détecter rapidement les premières traces de leur présence.

Une observation attentive et régulière est indispensable pour repérer les bioagresseurs avant qu’ils ne causent trop de dégâts. Voici quelques conseils :

  • Inspectez vos cultures et élevages à intervalles réguliers pour détecter rapidement les signes de bioagresseurs.
  • Utilisez des pièges à phéromones ou à lumière pour identifier les insectes nuisibles.
  • Notez toute anomalie observée, même si elle semble mineure, pour une évaluation plus approfondie.

En combinant des pratiques de prévention efficaces et une surveillance rigoureuse, il est possible de limiter les impacts des bioagresseurs et de maintenir un environnement sain et productif.

Conclusion

Les bioagresseurs sont des organismes qui affectent négativement la santé des plantes cultivées et peuvent provenir de diverses catégories : insectes, champignons, bactéries, virus, nématodes, et mauvaises herbes. Ces organismes nuisibles peuvent entraîner des pertes significatives de production pour les agriculteurs.

Pour reconnaître un bioagresseur, il est essentiel d’observer attentivement les symptômes sur vos plantes. Voici quelques indicateurs courants :

  • Insectes : Petits trous dans les feuilles, présence de larves ou d’adultes sur les parties aériennes ou souterraines des plantes.
  • Champignons : Apparition de moisissures, taches foliaires, pourritures et flétrissements.
  • Bactéries : Lésions humides, exsudats visqueux et taches nécrotiques.
  • Virus : Mosaïques, déformations foliaires et pigmentation anormale.
  • Nématodes : Gonflement des racines et croissance réduite de la plante.
  • Adventices : Croissance compétitive avec les cultures, souvent visibles par leur densité et leur hauteur.

Il est crucial d’identifier correctement les bioagresseurs afin de mettre en place des méthodes de gestion adaptées et respectueuses de l’environnement. Les pratiques biologiques} telles que l’utilisation de prédateurs naturels, les pièges à phéromones et les produits biocontrôles, peuvent aider à réduire l’impact des bioagresseurs sans recourir à des produits chimiques nocifs.

Enfin, la surveillance régulière et l’adoption de pratiques de rotation des cultures et de diversification des espèces peuvent limiter les chances d’émergence et de prolifération de ces nuisibles.

Importance de la gestion des bioagresseurs

Un bioagresseur est un organisme vivant qui agit de manière néfaste sur les cultures, les forêts ou les animaux d’élevage. Cela peut inclure des insectes, des champignons, des bactéries ou encore des virus qui causent des dommages significatifs à l’agriculture et à la biodiversité.

Pour reconnaître un bioagresseur, il est essentiel d’observer certains signes sur les plantes ou les animaux. Voici quelques indicateurs à surveiller :

  • Taches ou décolorations sur les feuilles
  • Présence de trous ou de galeries dans les plantes
  • Déformation des tiges et des feuilles
  • Apparition de moisissures ou de champignons
  • Comportements anormaux chez les animaux, comme une perte de poids ou une baisse de production

La gestion des bioagresseurs est cruciale pour protéger l’écosystème et garantir la sécurité alimentaire. Une bonne observation et des techniques de lutte adaptées peuvent limiter l’impact de ces organismes nuisibles.

Utiliser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement peut aider à contrôler les bioagresseurs de manière naturelle. Cela inclut :

  • La rotation des cultures
  • L’utilisation de plantes résistantes
  • L’introduction de prédateurs naturels
  • L’application de biopesticides

En mettant en place ces stratégies, il est possible de réduire l’usage de pesticides chimiques et de protéger les espèces menacées, tout en maintenant une production agricole viable.

Notez ce post
Une surprise en partageant l'article:
Facebook
Twitter
découvrez ce qu'est un bioagresseur et comment le reconnaître. apprenez à identifier les nuisibles dans votre environnement et à prévenir les problèmes liés à leur présence.
Parcourez le blog:
ÊTES VOUS ECOLOGIQUE ?
Prenez quelques secondes pour connaitre votre score écologique en participant à notre test
logo bede-asso
Les articles similaire à: Qu’est-ce qu’un bioagresseur et comment le reconnaître ?
Qu'est-ce que l'agriculture intensive et quelles en sont les conséquences ?

Qu'est-ce que l'agriculture intensive et quelles en sont les conséquences ?

L’agriculture intensive, pratique largement répandue dans le monde moderne, se caractérise par l’utilisation intensive de pesticides, d’engrais chimiques et d’autres…
Comment créer une déco de Noël naturelle soi-même ?

Comment créer une déco de Noël naturelle soi-même ?

Comme l’heure est aux préparations des fêtes de fin d’année, l’envie de décorer notre intérieur avec une touche personnelle et…
Quelles sont les caractéristiques uniques du cheval curly ?

Quelles sont les caractéristiques uniques du cheval curly ?

Connaissez-vous les caractéristiques uniques du cheval curly ? Cette race fascinante, reconnaissable à sa robe bouclée, possède des particularités qui…

Êtes vous un gros pollueur ?

Calculez votre emprunte écologique

Répondez au 15 questions pour connaitre votre pourcentage écologique.

Résultat immédiat et sans inscription